Le saviez-vous ? – Guillaume Cocu, curé de La Milesse
Guillaume Cocu de La Fouchardière, curé constitutionnel de La Milesse
Né à Brécé (Mayenne) le 16 novembre 1739, Guillaume Cocu de La Fouchardière fut moine à l’abbaye de Fontaine-Daniel, près de Mayenne. Homme d’esprit et de caractère, il se distingua bientôt par la liberté de son ton et ses prises de position audacieuses à la veille de la Révolution française.
En mai 1790, lui et les sept religieux de l’abbaye déclarèrent devant les officiers municipaux de Saint-Georges-Buttavent leur adhésion aux décrets de l’Assemblée nationale. Ils prêtèrent le serment civique, affirmant leur fidélité à la Nation, à la loi et au roi, et remirent en don patriotique à la Monnaie plus de 92 marcs d’argent, symbole de leur engagement citoyen.
Ces religieux, quittant leur habit monastique, voulaient désormais « se mériter le glorieux nom de citoyens » et servir leur patrie.
Guillaume Cocu de La Fouchardière devint ensuite curé constitutionnel de La Milesse, dans la Sarthe. Fidèle à ses convictions, il refusa de se soumettre aux anciennes règles ecclésiastiques et se maria avec une jeune fille du pays, union célébrée par le curé Doré de La Chapelle-Saint-Aubin, qui prononça alors un discours resté célèbre sur la légitimité du mariage des prêtres.
Quelques années plus tard, le 14 décembre 1793 (4e jour de la 1re décade du 3e mois de l’an II), il comparut devant la municipalité de La Milesse pour remettre ses lettres d’ordination et d’installation. Par cet acte solennel, il renonça à toute fonction ecclésiastique et à l’exercice du ministère, marquant la fin de son engagement religieux officiel. Le registre municipal note simplement :
« Le citoyen Guillaume Cocu-Fouchardière, cy-devant curé et officier public de La Milesse, a remis ses lettres et renoncé à exercer le ministère sous quelque forme que ce soit. »
Selon les archives de la préfecture de la Mayenne, il fut plus tard décrit comme « marié, malheureux, ayant cessé d’exercer le culte ».
Il termina sa vie à Mayenne, où il mourut le 6 février 1817, à l’âge de 78 ans.
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Né à Brécé (Mayenne) le 16 novembre 1739, Guillaume Cocu de La Fouchardière fut moine à l’abbaye de Fontaine-Daniel, près de Mayenne. Homme d’esprit et de caractère, il se distingua bientôt par la liberté de son ton et ses prises de position audacieuses à la veille de la Révolution française.
En mai 1790, lui et les sept religieux de l’abbaye déclarèrent devant les officiers municipaux de Saint-Georges-Buttavent leur adhésion aux décrets de l’Assemblée nationale. Ils prêtèrent le serment civique, affirmant leur fidélité à la Nation, à la loi et au roi, et remirent en don patriotique à la Monnaie plus de 92 marcs d’argent, symbole de leur engagement citoyen.
Ces religieux, quittant leur habit monastique, voulaient désormais « se mériter le glorieux nom de citoyens » et servir leur patrie.
Guillaume Cocu de La Fouchardière devint ensuite curé constitutionnel de La Milesse, dans la Sarthe. Fidèle à ses convictions, il refusa de se soumettre aux anciennes règles ecclésiastiques et se maria avec une jeune fille du pays, union célébrée par le curé Doré de La Chapelle-Saint-Aubin, qui prononça alors un discours resté célèbre sur la légitimité du mariage des prêtres.
Quelques années plus tard, le 14 décembre 1793 (4e jour de la 1re décade du 3e mois de l’an II), il comparut devant la municipalité de La Milesse pour remettre ses lettres d’ordination et d’installation. Par cet acte solennel, il renonça à toute fonction ecclésiastique et à l’exercice du ministère, marquant la fin de son engagement religieux officiel. Le registre municipal note simplement :
« Le citoyen Guillaume Cocu-Fouchardière, cy-devant curé et officier public de La Milesse, a remis ses lettres et renoncé à exercer le ministère sous quelque forme que ce soit. »
Selon les archives de la préfecture de la Mayenne, il fut plus tard décrit comme « marié, malheureux, ayant cessé d’exercer le culte ».
Il termina sa vie à Mayenne, où il mourut le 6 février 1817, à l’âge de 78 ans.
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